Tout murmure de sensibilité trouvera ici un cœur,
« La solitude plaît aux incertains »,
Que de solitudes pour une seule âme !
Que de peurs pour un seul cœur !
Des mots non-dits, j’ai hâte de les voir imprimés
Mais peur aussi de les casser…
Errant de l’une à l’autre idée,
Sans savoir laquelle dévoyer,
Je les présenterai comme confiseries douces-amères,
Oubli momentané ou porte condamnée…
« Carpe diem » à jamais…
Un fil nous lie à des idées, à un passé,
Électrique dans l’instant
Sans artifices, ni contingences,
Un interrupteur coupe la course des étoiles,
Les myriades étincelantes,
Les mires de l’orgueil,
Orgueil du mâle qui croit
Et veut connaître l’unité,
Cet espace non délimité,
Ramené à une cage,
Ramené à une âme…
Tu ne connaîtras pas la fin…
Mourir à l’aube du jour naissant…
Comme un papillon se pose et ferme ses ailes…
15/09/93 – 8/05/95 et 28/03/01
sd
Any rustle of sensibility will find here a
heart,
"Solitude please the uncertain",
Too much solitude for a
single soul!
Too much fears for a single heart!
Words unspoken,
I look forward to seeing them printed
But fear also to break them
…
Wandering from one to another idea,
Not knowing which one
leads me astray,
I shall present them as bittersweet
candies,
Momentary oversight or condemned door
"Carpe diem" for ever …
A thread binds us to
ideas, from the past,
Electrifying the instant
Without
subtleties, nor contingencies,
A switch cuts the course of
stars,
The glittering myriads,
The almighty sensation of the
pride,
Pride of the male which believes
And wants to know
unity,
This space never bounded,
Returned to a cage,
Returned
to a soul…
You will not know the end…
Die at the dawn
of the rising day…
As one butterfly lands and closes its wings.
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