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samedi 9 novembre 2013

Une pente, une fente, baiser de l’infini

Une pente, une fente, baiser de l’infini
Ou pore exsudant mille pensées à faire,
Une pente glissante, un dessous de lit
Une fente amante, entrée du serpent de mer…
Racoler les mots, les toucher d’ambiguïté,
Du sang, trouble à vomir,
Garder en toute impunité,
La fente dessinée.
A chaque va-et-vient on retourne,
Là où la pente est figée, la fente en larmes.
Délaissant cet angle, vue lascive et repentir,
De maux lourds de sens, laissez-vous emporter.


Une pente, une fente, dessert sans amertume
On le retrouve à la une, on le hume,
Une pente glissante, amour préjugé,
Une fente amante, guerre terminée…
Que l’on retrouve une pente dans l’histoire,
C’est l’Histoire qui fait la fente.
Une humeur lascive s’empare du plus pur dessein
Devenant mort de l’âme dans l’art, d’instinct…
Il n’y a plus de rime, passive Ariane tu vis sur le fil,
L’histoire décousue a perdue son fil…


Sur une pente amère
Ou une fente amène,
Peu importe la cause
C’est toujours de la prose…


(Pente et fente sont consanguines…).




14/09/93 et 28/03/01
PS celui-ci restera toujours un peu spécial, probablement un de ceux que je préfère avoir écrit en français.
Peut-être qu'un jour j'arriverai à le traduire en anglais.

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